Dans le marketing de demain, L’ÉMOTION passera devant LA RAISON.

23 janvier 2017

MARKETING GAGNANT

Les entreprises ont des employés et des clients. Les premiers travaillent avec leur tête et les seconds achètent avec leur tête? Bien sûr. C’est incontestable. Mais de plus en plus, c’est à la partie « émotive » du cerveau que les entreprises s’adresseront pour atteindre leurs objectifs. Leurs objectifs d’efficacité au travail comme leurs objectifs de ventes.

Deux entreprises en sont tellement convaincues qu’elles offrent des services hyper spécialisés dans l’analyse et la mesure des émotions. Entropik Technologies étudie la façon dont vous manipulez votre téléphone intelligent pour savoir si vous êtes heureux et serein ou si vous êtes énervé et contrarié. De là, les entreprises sauront à quel moment ou comment entrer en contact avec vous. De son côté, Brain Impact développe le « neuromarketing » : la neuroscience cognitive au service des entreprises soucieuses de savoir si leurs outils de communication provoquent des émotions positives chez les consommateurs. Elles analysent par résonance magnétique non pas ce que vous pensez, mais ce que vous ressentez.

neuromarketing
PLUS DU TIERS DES DÉPENSES PUBLICITAIRES NE REJOIGNENT PAS LEUR CIBLE

Si leurs travaux peuvent poser des questions sur le plan éthique, ils nous alertent sur une chose : les entreprises qui basent leur stratégie de marketing sur la raison plutôt que sur les émotions ont toutes les chances de « passer à côté ». Ce qui est déjà le cas pour beaucoup : en France, plus du tiers des 30 milliards d’euros dépensés en publicité en 2010 auraient été pur gaspillage. Trop de raison et pas assez d’émotion, alors qu’aujourd’hui l’acte d’achat est beaucoup plus une expérience qu’une transaction.

PLACE AU MARKETING DE L’ÉMOTION

À l’interne, mettre l’émotion à l’avant-plan, c’est réenchanter la vie quotidienne en entreprise, c’est donner une place aux émotions de chacun, c’est adopter un style de management qui met l’intelligence émotionnelle au service de l’efficacité. Pour le manager, c’est une chose qui s’apprend. Pour l’entreprise, c’est une chose qui se planifie.

À l’externe, mettre l’émotion à l’avant-plan, c’est déployer des outils de communication qui répondent à la recherche d’émotion des consommateurs. C’est dépasser l’intelligence et la fonctionnalité de la marque pour rejoindre la sphère de l’irrésistibilité émotive. C’est tenir compte que l’acte d’achat est un acte émotif. Dans toutes ses présences publiques : packaging, publicité, promotion, relations publiques, force de vente.

COMMENCER PAR COMPRENDRE

Pour véhiculer les bonnes émotions, il faut bien sûr connaître et comprendre ses employés et ses clients. Les premiers sont plus accessibles à connaître : vous les côtoyez tous les jours. Rencontres, sondages, dialogue et ouverture permettront d’identifier les émotions positives et de bâtir un plan. Les seconds, c’est une autre histoire. Pour connaître et comprendre ce qui fait vibrer vos clients, il vous faudra investiguer. Une démarche essentielle, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère : l’objectif sera d’augmenter votre proximité avec votre clientèle, de faire battre le cœur de votre entreprise au même rythme que celui de votre client. Avec une solide planification marketing.

Pour 2017, je vous souhaite donc une année… pleine de belles émotions!

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Authentiquement,
France

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